Pelleas et Melisande
Lors d’une partie de chasse, le prince Golaud se perd dans la forêt et rencontre Mélisande au bord d’une fontaine. Il la prend pour femme, sans rien connaître de son passé. Très vite Pelléas, le jeune frère de Golaud, et Mélisande tombent amoureux l’un de l’autre, d’un amour chaste et innocent, alors que le pays semble agoniser et s’obscurcir à mesure que la vie du père de Pelléas s’éteint dans une chambre du château.
Golaud prend conscience du sentiment qui unit les deux jeunes amants, et sombre peu à peu dans la folie.
Pelléas et Mélisande ou le royaume merveilleux d’Allemonde : Tous les mondes.
Un espace clos, clair obscur, où des fantômes qui nous ressemblent surgissent et s’agitent un instant, où apparaissent les images pétrifiées d’un univers au ralenti, crépusculaire.
Un endroit à part dans lequel le temps serait aboli.
Où, comme dans une légende, ce qui est conté semble appartenir au passé mais nous est profondément et mystérieusement familier.
Pelléas et Mélisande : un poème tragique, à cinq voix :
Celles des anciens, qui pressentent et observent le drame.
Impuissants.
Celles des amants qui se font violence en essayant de tenir leurs sentiments à distance, et se battent contre l’inéluctable.
Innocents et inquiets.
Et enfin, celle de Golaud, qui traque la vérité et se débat contre sa jalousie et sa férocité.
Victime et bourreau à la fois.
Maeterlinck s’attache à nous faire entendre « par-dessus les dialogues ordinaires de la raison et des sentiments, le dialogue plus solennel et ininterrompu de l’être et de sa destinée ».
Production
Avec le soutien du Théâtre du Cloître (scène conventionnée de Bellac), de la Maison des Comoni (pôle jeune public), du Conseil Régional PACA, du Conseil Général du Var, de la communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée et de la ville de Toulon.