Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre

Chez qui était Markus ?

Cette question est le fil rouge qui court toute la pièce. Elle est le point de d’origine du conflit qui oppose Sarra, son mari Robert, et l’ami du couple : Donald.

En dévoilant la présence de Markus chez lui le week-end dernier, Donald éveille des soupçons chez Robert : car Sarra lui soutient qu’en son absence le week-end dernier, c’est à elle que Markus est venu rendre visite.

Markus (qui, au fait, est le frère de Robert) ne pouvait pas être à la fois chez Donald et chez Sarra et Robert.

Autant le dire tout de suite : nous ne connaîtrons pas le fin mot de cette affaire, car même si le sujet de la présence chez les uns ou les autres de Markus sera remis cycliquement sur la table, c’est un zoom avant sur l’état des trois protagonistes que nous sommes invités à observer : Un trio composé de trois solitudes qui passent tour à tour par la colère, la sidération et l’abattement.

Toute cette agitation pour démêler le vrai du faux révèle un mal-être chez chacun, des doutes, des interrogations sur le couple, sur l’engagement, sur l’existence de Dieu, le rapport aux enfants, l’avortement, le cannibalisme, la dépression, la condition humaine… et tout ça alors qu’il pleut depuis trois jours.

Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre semble être la réponse récurrente et idéale pour chaque question ouvrant un gouffre existentiel. Mais quel est le sens exact de cette réponse ?